Après avoir édité son premier baromètre pour le premier trimestre 2014, permettant notamment d’estimer la baisse des prix de vente dans la durée par rapport au mandat d’origine, Proprietes-privees.com et Paradissimmo.com dévoilent les chiffres pour le deuxième trimestre. Construit sur la base de 232 ventes réalisées sur la France entière, hors Paris et région parisienne, ce baromètre prend en compte, pour le deuxième trimestre 2014, la date du mandat et le prix souhaité ainsi que la date du compromis et le prix de la transaction.
Sur le deuxième trimestre, 44% des ventes ont été réalisées dans les trois mois suivant la signature du mandat avec une baisse du prix estimée en moyenne à 5%, une tendance similaire au premier trimestre (45%).
En revanche, les biens trouvant acquéreur passé un délai de 6 mois connaissent une diminution de leur prix de vente de 15% contre 18% pour le premier trimestre 2014.
Par ailleurs, la durée de vente des biens continue de s’allonger par rapport au trimestre précédent puisque près d’un tiers des ventes sont réalisées sur des mandats de plus de 6 mois.
Rappelons que le deuxième trimestre fut marqué par les élections municipales et ponctué de plusieurs ponts, ne favorisant ainsi pas l’intérêt des français pour l’immobilier.
Au cours du deuxième trimestre 2014, le prix de vente moyen d’un bien a augmenté de 5,2% par rapport au premier trimestre pour atteindre les 170.483 € TTC contre 162.118 € TTC au premier trimestre.
De même, la moyenne des honoraires de l’agence HT a augmenté de 29% par rapport aux trois premiers mois de l’année. Ce constat s’explique notamment par un nombre plus faible de terrains vendus au deuxième trimestre. Enfin, près de la moitié des ventes réalisées sur cette période concernaient des biens de plus de 150.000 euros.
« Au premier trimestre, nous observions une dispersion assez forte entre des biens de petites valeurs et des biens de valeur moyenne. Sur le second trimestre, l’activité s’est davantage focalisée sur la résidence principale », explique Sylvain Casters, fondateur et président de Proprietes-privees.com.
Ce baromètre prouve à nouveau l’existence d’une corrélation positive entre la durée de mise en vente d’un bien et la baisse de son prix. Il apparaît donc essentiel d’évaluer correctement un bien pour garantir sa vente au juste prix.
« Le constat concernant le pourcentage de baisse de prix reste en effet cohérent. Au-delà de 180 jours de mise en vente, s’il n’y a pas une baisse substantielle du prix initial du mandat, le bien ne se vend pas. Le marché de l’immobilier ne fait plus de cadeau. Il est donc impératif de rappeler aux particuliers que, pour vendre dans des délais corrects, l’estimation du bien doit nécessairement être réalisée de façon professionnelle. Il est autrement utopique de croire qu’un bien pourra quand même se vendre s’il n’est pas au prix fixé par le marché », conclut Sylvain Casters.